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"Appelez-moi madame" : quand la danse vient troubler le genre !

Appelez-moi Madame raconte un enterrement de vie de jeune fille.
Une fête donc avec karaoké, shots, strip-teaser, déguisements, musique commerciale et débordements en tous genres…

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Appelez-moi Madamede Leila Gaudin / Compagnie No Man's Land
Samedi 15 avril à 21h30 aux Passerelles
Dans le cadre d'une soirée spéciale "Focus Danse : 1 soirée, 2 spectacles" avec Matt et moi de Carole Bordes / Cie émoi
Infos et réservations : 01 60 37 29 90 ou sur notre billetterie en ligne

Leïla Gaudin pourrait être rangée dans la catégorie des chorégraphes sociologues.
C’est-à-dire que la danse, et donc le corps, serait à son avis le meilleur moyen de révéler ce qui dérange, achoppe, évolue au sein de la communauté. 
Appelez-moi Madame raconte un enterrement de vie de jeune fille, cette fête volontairement outrée qui précède le mariage, sorte de libération qui ne demanderait qu’à être ensuite effacée, une fois la robe blanche enfilée et le perron de la mairie en vue. Une fête donc avec karaoké, shots, strip-teaser, déguisements, musique commerciale et débordements en tous genres…
Dans ce quatuor, trois femmes réinventent ce qui font d’elles des femmes, un homme cherche quel homme il est, peut-être, ou sera.
Et à travers les clichés tenaces de cet enterrement si particulier — qui est morte ou qui est mort ? —, apparait l’étrangeté de ce rituel de passage, espace-temps volé au quotidien.
Un dernier slow avant la bague au doigt ?